3 novembre 2020
Le début d’un nouveau retour
Au cœur de cette -longue- tempête. Étrange immobilité.
Elle est en moi, cette tempête.
Accueillir le trouble, la colère, l’inquiétude, le découragement, la nausée.
Accueillir la foi aussi, gosh et la joie, l’espoir féroce et la farouche détermination, savourer l’émergence d’activités nouvelles, le choix du calme, célébrer la Lune bleue, l’amour en fil conducteur.
Être dans une force d’action intérieure, et préparer la réouverture au monde. Pour s’ouvrir encore mieux, encore plus, avec encore plus de hargne, encore plus de cœur.
La sécurité aussi. Cette privation de liberté n’est pas au service de ma sécurité. Pour l’instant ?
Profiter de la crise extérieure pour rebattre mes cartes intérieures. Pour, à l’avenir, jouer encore plus, à des jeux qui seront toujours plus joyeux et qui auront toujours plus de sens.
Le loyer. Me nourrir.
Les heures, les cachets.
La spiritualité c’est beau, les mots, l’écriture, la lecture, mais… et la sécurité ?
L’intermittence, un privilège si précaire, encore plus cette année.
Août 2021. Conscience d’être en répit, ou en sursis ? Les deux, mon Capitaine.
Pas d’autres choix que de regarder en soi, s’élargir, se construire, s’affermir, s’attendrir, comme la pâte d’un bon pain que l’on va mettre au repos. Au repos car c’est la seule façon pour elle de lever, de s’élever. Prendre soin de la pâte. Rêver à la cuisson, à la dégustation. Vérifier son four…
Donner à des assos. Aussi. Ne serait-ce qu’un peu.
Parce qu’il y en a qui ont d’autres choses à faire que d’écrire et de publier comme moi maintenant une jolie photo sur Insta.
De tout coeur avec ceux qui sont impactés par ce nouveau confinement. Mh. Tout le monde, donc…? Oui. Alors de tout coeur avec tous.